NUIT BLANCHE, 2 OCTOBRE 2021
LA SUPÉRETTE, MAISON DES ARTS
DE MALAKOFF
Lors d’un week-end, rythmé par les soirées de projections, Premiers Films fédère radio, débats, rencontres, ciné-concert, buvette, et repas.
Non compétitif, à prix libre, Premiers Films offre une programmation hybride, entre art contemporain et cinéma regroupant différents registres cinématographiques afin d’offrir aux regards avertis ou non des manipulations diverses d’images.
Vidéos issues d’installations, clips, films documentaires, fictions, comédies musicales, longs, courts, moyens métrage, le but est de soutenir, encourager et diffuser la jeune création et tous les genres sont acceptés.
Lors d’un week-end, nous créons une occasion de partager, d’échanger des points de vues et nos opinions autour de ces objets émergents.
Le festival Premiers Films est une invitation à la curiosité et s’attache à créer la rencontres entre publics et réalisateurs afin de sortir des flux hebdomadaires des cinémas, de révéler des films rares et inédits, et de proposer des moments d’échange dans un environnement bienveillant, de réflexion et surtout de convivialité.
Co-fondatrice et présidente
Trésorier
Secrétaire
Parisa Babaei
Création graphique
Développement web
Typographie
Totentanz Regular, Slanted
et Backslanted
Les anciens
Katia Benhaim, Kim Bryckaert
Lola Lecomte et Inès Elichondoborde
Remerciement
Le CROUS
Édition 2021
Angèle Dumont - La traversée - 10’38
Entre Claviere et Montgenèvre, un chien traverse la frontière franco-italienne en empruntant les chemins sinueux d'une montagne enneigée. À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 19h et à 00h. Angèle Dumont @dumsangele est cinéaste et photographe. En 2020, elle réalise son premier film La traversée à la frontière franco italienne et sors diplômée des Beaux Arts de Lyon.
Ophélie Legris - Ghada - 11’37
Jeddah, Arabie Saoudite. Ghada, une femme célibataire dans la quarantaine, écrit son deuxième roman en faisant face à de nombreuses questions : comment son travail sera-t-il perçu? La société peut-elle accepter ce qu'elle a à dire? Et s'il lui arrivait quelque chose? À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 19h et à 00h Ophélie Legris @ophélie se forme en tant qu'actrice au conservatoire du 16ème. Elle travaille avec de nombreux metteurs en scène et réalisateurs. Elle est aussi autrice et interprète de ses chansons sous le nom de "Madame de". Par un concours de circonstances; elle se retrouve à vivre en Arabie Saoudite. L'altérité, et paradoxalement les grandes similitudes avec une humanité qu'elle connaît, la fascinent. Elle décide alors de tourner son film "Ghada".
Ariel - Le bruit blanc de la lentille - 13’59
Dans la forêt montagneuse du massif des Bauges, au milieu des cimes des arbres, une série de plans séquences réalisés en travellings défile de l’aube au couché du soleil.Le film invite à franchir un seuil vers un monde invisible et à passer dans un mode d’attention différent, où l’intellect ne prime pas. Comme un éloge de l’ « enforestement » et de la lenteur via la technique, il fait sauter le paradoxe moderniste qui réserverait la « nature » à un paradis perdu et la « culture » à des hommes séparés de leurs milieu. À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 19h. Ariel Mestron @ariel est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2019. Dans ses installations vidéo et sonore, parfois interactives, Ariel Mestron accorde au rythme et au mouvement une part essentielle de ses pensées. Le bruit blanc de la lentille est son premier film. Il vit et travaille à Marseille.
Baila - ¡ Baila Maria ! - 21’46
Maria a huit ans et elle grandit à Ibiza, territoire insulaire, ambigu et sacré. Elle prépare un ballet pour sa famille, qui se tiendra un lendemain de pleine lune. Il y avait quarante ans qu’aucun enfant n’était né à S’Estanyol, terre paysanne située à côté du village Jesùs, au sud-est de l’île. À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 19h. Emma Tholot (1994) est photographe et réalisatrice, récemment diplômée des Arts Décoratifs de Paris @ensad. Ses travaux s’inscrivent dans les pays méditerranéens et se construisent à partir de situations documentaires. Elle explore certains archétypes et leur façon de parfois légèrement vaciller, tendre vers la fiction. Imprégnée par la culture populaire, la tradition orale et les rituels, elle cherche à créer des hétérotopies ; espaces utopiques concrets, ils hébergent l'imaginaire, comme une cabane ou un théâtre. ¡ Baila Maria ! est son premier essai filmé.
Sarah - Préparatifs - 12’28
« Une Image qui naît sur les cendres d’une autre qui, au même moment, disparaît.» Inspirée des rituels, cette vidéo reflète l’aspect méditatif et le pouvoir hypnotique des gestes ordinaires du quotidien. Ici, les termes « gestes ordinaires » renvoient à la fois aux gestes élémentaires (marcher, se lever, s’asseoir, etc...) et à ceux qui peuplent notre vie quotidienne, intime ou sociale (boire un verre, s’habiller, se serrer la main, etc...). Nous les avons, pour la plupart, appris dans notre petite enfance. Ils constituent un fonds commun que chacun décline selon sa culture, son éducation, sa classe sociale, son âge, ses particularités physiques et psychologiques. Dans la vie ordinaire, nous les exécutons souvent machinalement, sans y penser, à la lisière entre conscience et inconscience, plus ou moins volontairement. Mais lorsqu’ils sont exposés dans le cadre d’une représentation, ils peuvent soudain prendre une dimension extraordinaire, soit parce qu’ils sont actualisés de manière inattendus (dans une situation ou un espace inhabituel; avec une vitesse, une tonicité, une expression, une virtuosité singulière), soit parce que les acteurs attirent notre attention sur certaines propriétés de ces gestes auxquelles nous n’avions jamais pensées auparavant. Cette approche met en scène notre quotidien, nos gestes pour les transfigurer et nous les restituer sous un nouveau regard. À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 19h. Sarah-Anaïs Desbenoit est née en 1992, vit et travaille à Ivry-sur-Seine. Diplômée de l'École nationale supérieure d'arts de Paris-Cergy. Sarah-Anaïs Desbenoit, artiste plasticienne et vidéaste, crée des espaces liminaux conçus comme des lieux de recueillement qui invitent à la méditation et au ralentissement, à travers des mécanismes d’apparitions et de disparitions. Les images et symboles y sont multipliés et altérés afin de maintenir une dualité constante entre visible et invisible, réalité et fiction,fragilité et force. Ses installations tournent autour de la question de l’illusion, du désir de sublimer, de créer des strates diverses de la réalité.
Nico - Ultima strinta - 11’07 (+Performance)
Riambuffu, mannequin de paille du carnaval, est retrouvé par un berger au milieu de son troupeau. Son retour ravive, au sein de ce village Corse, l’envoutement pour cet événement passé. À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 19h et à 00h. Diplôme des Beaux-Arts de Paris en 2021, Nicolas Quiriconi mène actuellement une recherche centrée sur le Carnaval révolu de Poggio-di-Nazza (Haute-Corse). Par la réalisation collective de costumes, sculptures et films, il tente de ranimer la vie festive de ce village, afin d'amorcer le retour du Carnaval en août 2022.
Adèle - Oui, et puis ? - 06’24
Oui, et puis ? se présente sous la forme d’une pièce sonore et visuelle, alliant extraits de vidéos de famille, son enregistré, textes, noirs et silences. Il y a une alternance entre des vides et des pleins, entre le passé et le présent, entre le texte et l’image, une sorte de dialogue sourd formant une temporalité non linéaire. Le discours d’une femme à sa petite-fille sur sa fille. La parole silencieuse d’une femme. L’hommage d’une fille à sa mère. À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 21h30. Née en 1992, Adèle Rickard est une artiste en art visuel qui vit et travaille à Paris. Après des études en histoire à la Sorbonne – Paris 1, elle poursuit un cursus technique et artistique en obtenant un BTS Photographie en 2017 et un Master en Photographie et Art Contemporain à Vincennes-Saint-Denis – Paris 8. Membre de l’association Diaph8, elle est actuellement formatrice en art visuel à la Maison du Geste et de I’Image et chargée de médiation culturelle au Centre Photographique d’Île-de-France. Son travail de recherche et de création est une interrogation sur l’histoire, la mémoire et la filiation par la réinterprétation de faits à partir de documents, de récits et d’archives. Elle utilise la photographie, la vidéo et le son comme matériau afin de créer plastiquement des lignes matérielles mettant en lumière des relations qui semblent parfois impossibles - où la fiction joue un rôle primordial : entre passé et présent, entre corps présents et absents.
Kim Sisters - Dear Kimsisters in 1959 - 16’47
Ce film est basé sur une recherche autour des Kim Sisters qui est un groupe de jazz composé de trois femmes coréennes vivant aux État-Unis dans les années 60. Se mélangent les voix des jeune femme du 21ème siècle en parcourant la langue, le pouvoir, l’histoire et les cultures. À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 21h30 et à 00h. Chaelin Jeon est née à Séoul, Corée du sud. Elle vit actuellement à Paris, en France, et travaille à découvrir et à combiner des voix cachées dans l'histoire en utilisant divers médias tels que la sculpture et la vidéo.
Sorcières - Sorcières - 12’10
Le jour d’un sabbat de sorcières, un groupe de prêtres inquisiteurs reçoit l’ordre de réunir leurs forces pour faire avorter cette réunion satanique. À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 21h30. Cyprien réalise son premier film en 2013 et remporte le premier prix du festival Cinémator à Nice. Après une classe préparatoire à Nantes, il intègre l’ENS Louis-Lumière. Concomitamment, il réalise plusieurs courts-métrages, dont Sorcières, un film fantastique ésotérique queer. Depuis sa sortie d’école en 2019, Cyprien travaille essentiellement comme chef opérateur.
Danon - Plein air - 26’31
Plein Air met en scène des individus en réinsertion. Sortis du milieu carcéral, ils se retrouvent aujourd’hui dans une liberté différente de celle qu’ils ont connue avant leur détention. Transformés par l’expérience de la captivité, ils portent un regard nouveau sur ce monde retrouvé, où ils se heurtent à la rudesse d’un système inadapté à leurs situations et aux faibles possibilités d’emploi qu’il a à leur offrir. Après avoir passé du temps avec eux, pendant et suite à leurs incarcérations, Jérémie Danon invite cinq anciens détenus à prendre la parole. Utilisant un fond vert, ce dispositif lui permet de présenter leurs témoignages tout en les décontextualisant de la réalité, au moyen d’espaces imaginaires répondant à la simple question : « où aimerais-tu être maintenant ? ». Reprenant l’univers Mythopoétique de Falkreath the Elder Scrolls et du jeu d’action-aventure GTA V, ces décors de synthèse tirés de jeux vidéo s’opposent tant à la captivité passée qu’à l’hostilité nouvelle de la ville bétonnée et regagnée. Au milieu de ces espaces, Bruce, Ismaël, Bourgeois, M.K et Wesley témoignent du décalage et de l’impossible retour à la réalité qu’ils subissent. Ainsi Plein Air aborde sans tabou les failles d’un système établi qui refuse de se remettre en question À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 21h30 et à 00h. L’individu, son identité et la place que lui donne la société sont au cœur du travail de Jérémie Danon. Par le biais des rencontres et des liens qu’il nou, l’artiste s’immerge dans des univers qui ne sont pas les siens. Ses œuvres rendent compte du temps passé et des moments partagés ensemble au moyen de la photographie et de la vidéo, en faisant la somme de ses observations et de ses interrogations. Dans une approche au carrefour du documentaire et du plastique, son travail permet de présenter très directement les paroles et histoires dont il se fait le médiateur ; les formes qui en résultent ne relèvent pas de la seule documentation, mais de la transposition d’une expérience commune présentée sous forme d’installation. Textes rédigés par Mathilda Portoghese
Chloé - Underground River - 25'
En 1865, Bruxelles a décidé de voûter la Senne : la rivière qui avait vu naître la ville était devenue si polluée pendant la Révolution Industrielle que les autorités l’ont considérée comme un danger pour la santé publique. Bien des Bruxellois aujourd’hui ne l'ont jamais aperçue. Underground River interprète son histoire dans une conversation entre l'image-mouvement de Chloé Mossessian et la musique d'Henry Mittnacht (Hank Midnight). À retrouver à @lasuperette le 2 octobre 2021 à 21h30. Chloé Mossessian (1992) est artiste plasticienne et réalisatrice française, diplômée et félicitée des Beaux-Arts de Paris. Henry Mittnacht (alias Hank Midnight, 1988) est auteur-compositeur américain. Ils vivent et travaillent en France et aux Etats-Unis. En plus de leurs projets individuels, ils réalisent des films en duo depuis 2015 dans le cadre du Conversations Film Project, une itération autour des questions “What is at the root of our separateness from nature? Where is She (nature) in us?”. Ils ont notamment réalisé Concert for the Sun (2019, film-installation, 40”), The Hat (2020, documentaire, 91”, sélection officielle New Filmmakers 2021 à New York), et Underground River (2021, film-installation, 25”, réalisé lors de la résidence Huet Repolt à Bruxelles).
le soundcloud integré
Édition 2020
Zoé Thonet
Lin Zhengqi
Anaïs Commaret et Nicolas Jardin
Gabrielle Stemmer
Opale Mirman
Chloé Berton et Antoine Josset
Yaqian Zhang
Lucile Sourdeau
Adrien Penpenic
Brieuc Schieb
Lois Ladent
Mathias Joulaud et Lucien Roux
Neniu
Édition 2019
Patxi Endara
Aliha Thalien
Cham Lavant
Giulia Montineri
César Kaci
Jade Ronat Mallie
Zhou Zeliang
Lucie Planty
Sylvain Meno
Anouk Moyaux
Nikita Blauwart
Eugénie Touze
Camille Varenne
Édition 2017
Théo Audoire
Violette Bellet
Ruben Chitrit
Valentin Bertomeu
Benjamin Blachon
Yan Cheng
Federico Francioni
Guillaume Cochet
Blanche Denarnaud
Margaux Duchet
Inès Élichondoborde
Keyvan Gadhimi
Sylvain Herrou
David Kajman
Capucine Lageat
Antoine Perroteau
Matthieu Lor
Hugo Rincé
Adrien Cruellas
Rebecca Moss
Pierrick Mouton
Kavich Neang
Richard Otparlic
Vincent Pinet
Charlotte Sarian
Levana Schutz
Mathilde Soares
Namratha Thomas
Sarah Wjuniski
Xarli Zurell